La liberté des relations sexuelles entre les personnes de
même sexe continuera à opposer les États encore pendant des années. En effet, depuis quelques temps, les pays occidentaux
essayent de faire pression aux États africains afin qu'ils reconnaissent les
Droits des homosexuels. Mais, les
autorités africaines ne cessent d’affirmer que cette forme de relation n’est
point conforme aux valeurs ancestrales du continent. Elles sont appuyées dans
ce discours par les églises évangéliques implantées à travers l’Afrique noire.
Ces églises rajoutent à ce point de vue une vision religieuse qui tant à
classer l’homosexualité comme une abomination.
Face à cette montée fulgurante de la haine envers les
minorités sexuelles, il est grand temps de tirer la sonnette d’alarmes et de
rappeler à l’opinion que l’homosexualité n’est pas un fait nouveau dans la
société africaine. Le discours tendant à dire que c’est un comportement sexuel
importé de l’occident et impropre aux coutumes ainsi qu’aux traditions
africaines ne constituent qu’une méprise.
D’après plusieurs études et recherches menées par des chercheurs
à travers le continent noir, il a été démontré que l’homosexualité n’est pas un
fait étranger. Les africains hommes ou femmes entretiennent des relations avec
les personnes de même sexe depuis des siècles. Voici ci-dessous une liste de
preuves de l’existence de l’homosexualité dans les différentes tribus du
continent sous un angle purement traditionnel. Elle n’est certes pas exhaustive
mais prouve à suffisance qu’il n’y a pas de raison de faire voter des lois anti
homosexuelles ni à considérer les
homosexuels africains comme des démons ou des personnes possédées ou encore des
malades mentaux. D’ailleurs, cette liste démontre clairement que l’homosexualité
était représentée sous différentes formes : homosexualité masculine,
homosexualité féminine ou lesbianisme, travestissement, concubinage, mariage,
etc.
- · En Angola, le peuple Gangellas pratiquait l’homosexualité. Un jeune homme non circoncis et célibataire d’environ 18 ans pouvait vivre une relation amoureuse avec un garçon plus jeune qui l' attirait. Ainsi, il faisait une demande auprès des parents du jeune garçon. Il leur offrait des vêtements ou de l’argent et une vache. Si les parents étaient d’accord, la relation des deux jeunes était reconnue et pouvait continuer même si le plus âgé se mariait avec une femme. Cette « union » pouvait s’arrêtait dans le cas où le plus jeune appelé Katumua grandissait et prenait à son tour une épouse pour fonder sa famille.
- · Au Cameroun, les Béti pratiquaient un rite nommé mévengu qui consistait à des attouchements entre femmes. Le mévengu était considéré par ses adeptes comme une célébration du clitoris et de la puissance féminine. Ce rite uniquement réservé aux femmes comportait certaines danses dont les mouvements mimaient le coït et le rôle masculin était tenu par une femme ménopausée.
- · Au Sud-ouest du Soudan et au Nord de la RDC, le lesbianisme était pratiqué dans les foyers polygames Azandé. Ces relations se faisaient à l’aide des patates ou des maniocs taillés en forme de verge. Les femmes Azandé utilisaient aussi des bananes lors de leurs attouchements entre elles. Cette pratique a été retrouvée aussi chez les Nkundo, un peuple de la région de Bikoro dans la Province de l’Equateur, où les épouses des maris polygames avaient des rapports sexuels entre elles. Ces femmes Nkundo s’adonnaient au saphisme car elles déclaraient ne pas être satisfaites par leurs époux.
Toutefois, le lesbianisme n’était pas
vu d’un bon œil par les hommes Azandé. Par contre, les relations sexuelles
entre les hommes et les jeunes garçons étaient admises. Il était permis à un
guerrier de prendre pour « épouse » un jeune dont l’âge variait entre
12 et 20 ans. Les Azandé justifiaient ce rapport par le fait que ces jeunes
garçons étaient entrainés avec leurs « maris » guerriers dans les camps
de guerre. Ces jeunes garçons jouaient le rôle des épouses et avaient des
rapports sexuels avec leurs époux qu’ils appelaient affectueusement badiare (mon
amour). Cependant, la pénétration anales n’était pas autorisée car mal perçue
par le peuple Azandé. Le coït se pratiquait entre les cuisses du jeune garçon.
Si les Azandé voyaient d’un mauvais
œil les relations entre femmes, cela n’était pas le cas au Kasaï oriental
où la pratique était courante et se
nommait kitesha. Il s’agissait des
hommes ou des femmes qui s’adonnaient à l’homosexualité.
- · En Namibie, les femmes Herero pratiquaient aussi l’acte sexuel entre elles. Elles prétextaient le faire suite à la rareté des fréquences sexuelles avec leur époux polygame.
- · Au Burkina Faso, à la cour royale des Mossi, les jeunes pages appelés Soronés étaient choisis parmi les plus beaux garçons du Royaume. Ils étaient habillés en femme et satisfaisaient les besoins sexuels des chefs. Cette pratique n’était autorisée que le vendredi car c’était le jour où tout rapport hétérosexuel était interdit.
- · Au Ghana, les hommes Ashanti prenaient comme concubine les prisonniers de guerre qui étaient considérés comme des esclaves. A la mort de leur maitre, ils étaient tués. Ce genre de relation était toléré chez les Ashanti au point que certains hommes libres, c’est-à-dire, non esclaves, devenaient aussi les concubines d’autres hommes. Cette société matriarcale donnait certaines faveurs à la femme et un homme efféminé ou vivant dans une condition de « femme » était d’office considéré comme une personne de sexe opposé.
- · En Tanzanie, au Zanzibar, les esclaves également étaient des concubines de certains hommes. Ils étaient bien habillés et jouaient le rôle de la femme.
- · Au Kenya, parmi les Massai, il y avait certains initiés appelés sipolio. Ces derniers s’habillaient en femme et se maquillaient. Ils avaient des relations sexuelles avec des hommes. Il en était de même pour les prêtres traditionnels nommés Sanga-Ya-Chimbanda. Ils affichaient ouvertement leur attirance envers les hommes et la société de l’époque tolérait leur choix. Chez les Méru, un peuple d’agriculteurs, il y avait également des hommes que l’on surnommait mugawe. Ils portaient aussi des accoutrements féminins et leurs relations avec les personnes de même sexe n’étaient pas seulement sexuelles. Cela aboutissait à un mariage et à une vie de couples. Chez les Nandi, par contre, la situation était inversée. On trouvait parmi ce peuple, des femmes appelées manong’otiot. Elles se comportaient comme des hommes au sein de la société. Ces femmes étaient considérées au même titre que les hommes car on estimait qu’elles avaient atteint un niveau identique à celui du sexe opposé. Cette situation était similaire dans plusieurs pays, notamment, en Éthiopie, au Bénin et en Afrique du Sud.
Article rédigé par PW
merçi pour c'est information des conditions sexuelles en afrique et celle de me sfréres africain ... les religions islamique musulman aussi contribut a la répression sexuelle des gays africain et au travers de la planète...
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